L’amiante et HAP enrobés routiers

Utilisé dans les années 70 jusqu’en 1995, l’amiante chrysotile ou amiante blanc, a été pendant longtemps un composant important des voiries grâce aux propriétés de consolidation remarquables de ses fibres, créant un maillage résistant pour éviter toute fissure.

Utilisation évidemment proscrite désormais en raison des dégradations évidentes de l’amiante sur la santé, il s’agit aujourd’hui de prévenir tout risque d’exposition des travailleurs lors d’un chantier de travaux sur des voiries.

Ainsi, à l’instar des repérages faits sur les bâtiments qui font l’objet de travaux, les voiries aussi, lors de projets de rénovation ou de démolition, sont soumises à des repérages non seulement d’amiante mais aussi d’HAP, hydrocarbures aromatiques polycycliques au sein de leurs enrobés routiers.

En effet, les HAP, composants issus du pétrole et du charbon, sont aussi des substances particulièrement cancérogènes comme l’amiante.

Les repérages d’amiante et d’HAP des enrobés routiers figurent parmi les prestations de la SESO, accomplies par ses techniciens hautement qualifiés, et consistent en diverses opérations, destinées à préserver la santé des personnes et à protéger l’environnement, telles qu’une recherche documentaire de l’historique du tronçon de voirie impacté par les travaux, comme de prélèvements effectués dans le bitume sous forme de carottages, ou encore de réflexions pointues sur les mesures préventives à mettre en œuvre et sur la gestion, voire la suppression des déchets émis.