Les mesures d’empoussièrement

Compter les fibres d’amiante présentes dans les prélèvements effectués dans l’air ambiant, dans le cadre d’un dispositif environnemental ou directement lié aux postes de travail des travailleurs amenés à intervenir sur des matériaux et produits amiantés, est une démarche primordiale pour prévenir tout risque d’exposition à l’amiante.

Ces mesures d’empoussièrement doivent être parfaitement maîtrisées et donc réalisées par des professionnels certifiés par un organisme accrédité par le COFRAC, comme dûment formés à la prévention des risques liés à l’amiante sous-section 4.

Les mesures d’empoussièrement sont partiquées à diverses occasions, notamment lors d’états d’amiante, pour s’assurer de l’absence d’amiante en cas de doute, mais aussi bien entendu lors de repérages d’amiante avant travaux ou démolition.

D’ailleurs, lors de ces derniers, les mesures d’empoussièrement interviennent à plusieurs stades de ces expertises complexes.

En effet, elles ne font pas seulement partie intégrante des interventions effectuées avant les travaux mais elles ont lieu aussi pendant et après, notamment lorsqu’un désamiantage ou confinement a été prescrit.

Car il s’agit de s’assurer que la restitution du bien à la fin du chantier de rénovation par exemple ne présente aucun danger pour les futurs occupants.

Effectuées dans des laboratoires agréés par le COFRAC, à l’aide de microscopes META, les mesures d’empoussièrement révèlent une valeur dangereuse pour la santé des travailleurs à partir du moment où elles indiquent au sein de l’air ambiant une concentration supérieure à dix fibres par litre sur huit heures de travail, seuil réglementaire en vigueur depuis le 1er juillet 2015.